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22 juin 2007

Hier fut magique

Hier, c'était la fête de la musique. Ce jour marquera à jamais mon esprit. Nous étions à Bellecour avec Elodie et Anne-Flore. Nous écoutions des groupes joués quand Vincent émet l'hypothèse de venir nous rejoindre. L'excitation monte en moi et nous nous retrouvons aux Terreaux. Je suis gênée vis à vis de mes amies car elles voulaient partir et que je les ai forcé à s'ennuyer. Mais elles me pardonnent, car non égoistes, elles sont heureuses de ce qui m'arrive.

Alors que nous quittons un groupe de musiciens, je passe devant Vincent et je sens sa main frôler la mienne pendant quelques secondes. Cédant au désir, je lui saisit la main et lui jette un regard timide. Il me sourit et nous marchons main dans la main. Je rougis et semble voguer à des milliers de kilomètres de la Terre. Il me caresse les doigts avec les siens et je n'ose pas le regarder. Je lui rend timidement ses caresses et il semble heureux.

Il me raconte qu'il y a un an sur MSN, il avait fait une allusion à nous deux mais que je l'avais rejeté par respect pour Aurélie. Celle-ci d'ailleurs c'était douté que nous irions bien ensemble.

Nous continuons de marcher, ses doigts se pressent sur ma taille. C'est si agréable, bon sang ! Je n'en reviens pas de l'effet que sa présence a sur moi. Nous descendons au métro, il se colle à moi et m'embrasse. Je loupe son baiser, gêné, se savant comment m'y prendre. Je balbutie un "Je ne sais pas embrasser", en guise d'excuse. Il me regarde étonné et me dit "tu vas apprendre".

Je me laisse faire, j'ouvre la bouche et je sens sa langue caresser la mienne. Elle est si douce. Je tourne la mienne autour de la sienne et regrette lorsqu'il se retire. Nous entrons dans le métro, il me regarde et je suis de nouveau gêné que tout le monde nous voit, moi contre lui, son regard amoureux posé sur moi.

En sortant du métro, il me dit "là, il n'y a personne". Je lui souris et il m'embrasse de nouveau. Ces baisers sont magiques. Nous nous quittons, je rentre chez moi avec Anne-Flore et je reçois son SMS. Il m'appelle "mon amour", "ma chérie", "mon coeur", "baby" ou "mi amor". Je frissonne. Moi qui détestait ces mots, je les trouve sublimes venant de lui.

Samedi après-midi, je le revois. Je sens encore sa langue s'enrouler contre la mienne, se caressant avec passion.

Oui, je l'aime. Je n'avais jamais envisagé de sortir avec lui mais maintenant, cela ne me surprend pas. Combien de temps, notre histoire durera-t-elle ? Va-t-il rester fidèle durant toutes les grandes vacances ? Je préfère ne pas y songer et me préoccuper du bonheur que sa présence et ses caresses me procureront.

Il m'a redonné confiance en moi. Je ne pensais pas que quelqu'un pourrait m'aimer. Je m'étais trompé.

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