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16 juin 2007

Tracas

Je ne sais pas quoi faire. Cela vient de me tomber dessus comme une enclume, j’ai soudainement réalisé que le récent ex de ma meilleure amie me draguait avec insistance. Il ne dissimule même pas son intention envers moi. Il me le fait comprendre entièrement. Je suis partagée entre différents sentiments. Je suis gênée vis-à-vis de mon amie même si leur relation s’est terminée et je ne sais pas où j’en suis. J’apprécie fortement ce garçon et le désir me tenaille lorsque je le vois. Et pourtant, je sais les bêtises dont il est capable puisque mon amie me racontait tout sur lui.

J’ai aussi peur d’entrer dans une relation, tout simplement, car cela ne m’est jamais arrivé. Mais j’ai une relation étrange avec l’amour. Je suis très individualiste comme les chats et j’aime la liberté (bien que je sois consciente qu’elle soit assez restreinte.) Je sais pertinement que je ne supporterais pas d’être avec un possessif, or il s’avère qu’il l’est. Comme je l’avais déjà dit dans ma présentation, je n’aime pas les contraintes. Or, quitter le célibat est une contrainte. Oui, c’est égoïste comme pensée. L’autre est une contrainte. Triste constat. Peut-être que je dis cela parce que je ne l’aime pas assez. Et puis, je pense toujours à mon cher grenoblois que j’aime éperduement et vainement...

Pour finir, j’ai également un doute envers la sincérité de ses sentiments et me demande s’il ne me prend pas plutôt pour un objet sexuel que pour sa future bien-aimée. En effet, une fois que mon amie le rejeta, il se précipita vers moi. C'est un peu louche, je dirais même que c'est gros comme une maison. J'ai l'impression d'être un mouchoir qu'il voudrait utiliser puis jeter. Peut-être que je me trompe, je l'espère en tout cas.

Bref, pour l'instant, je rejette ses propositions grâce au prétexte des révisions du baccalauréat. Mais lundi, cette excuse ne tiendra plus. Que vais-je faire ? Je me le demande bien. Vais-je me jeter dans la gueule du loup ou le repousser violement ? On verra bien.

A part cela, mon épreuve de littérature c'est magnifiquement bien passé car j'ai eu la chance de tomber sur la poésie d'Yves Bonnefoy que je maîtrise aisément. Quant à l'espagnol, le devoir se faisait en deux heures au lieu de trois heures. Mon vocabulaire et mes fautes de grammaire me pénaliseront sûrement comme ce fut le cas le reste de l'année.

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